Création d'un topic "Poèmes"....

Comme il est souvent dit que la musique adoucit les moeurs,
je peux vous dire que la poésie est le language de l'âme :
Le poète traduit le verbe de Dieu, en langue humaine.
Je tire du lac bleu, des cieux, des arbres verts,
La vie intérieure et j'en remplis mes vers ;
La chose, dans le mot revit plus belle encore,
L'étoile se fait verbe et la fleur métaphore !
Grâce au poète, l'océan, l'Aquilon, la forêt,
TOut donne sa leçon et tout dit son secret,
L'immense bégaiement devient un beau langage.
Car, comme une clarté qui d'un feu se dégage,
La pensée, amour, foi, prière et vision,
C'est là, le rayonnement de la création !

Chez les uns, doux sereins, olympiens, sévères,
Jamais excès de nuit, jamais exès de jour ;
Voilée ou souriant, chaque idée à son tour
Au tout harmonieux, joint son rythme pudique,
Et l'ensemble, est le but que le poète indique
Toujurs, de chaque mot qui passe s'éclairant,
Resplendit à travers le détail transparent.

Poète de la vie, regardant passer le temps,
Ouvrier qui mettant en poudre les instants,
Construit le bloc du siècle avec cette poussière,
Quand l'avenir, ce sphinx, a levé sa visière,
Quand tous les nains se sont dans la tombe courbés,
Quand les escarpements des exils sont tombés
Quand les orgueils se sont écroulés, quand la haine
Est morte en bégayant quelque parole vaine,
Quand le nivellement a passé souffle obscur,
Au fond de l'horizon, tout à coup, dans l'azur,
Dans la nue, au-dessus de la vie où nous sommes,
On aperçoit la tête immense des grands hommes......

Si bien que Girtan, ce chevalier est si terrible,
Qu'il effare au seul bruit de son naseau horrible,
Les aigles ou griffons, rauque et fourbe tribu,
Que rien qu'en le voyant passer, de peur ils sont ivres ;
Et qu'il mets sur leurs dents, quand ils osent le poursuivre,
Telle une tempête essoufflée, cet ouragan fourbu !
Girtan apparaît comme tel au suprême moment,
Et si haut que son front touche le firmament.
La muse alors chante, et pour sa sépulture,
Triste, elle n'a pas trop de toute sa nature ;
Elle lui fait du gouffre un reposoir profond
Et des nuages noirs les drapeaux du plafond ;
Elle embaume ce mort, et sur sa tombe enflamme
La nuit en chambre obscure et l'aube en oriflamme !

Telle une femme qui verse une urne dans l'autre au bord du puits profond,
La nature qui sait comment les coeurs et esprits se font,
Et qui veut qu'on l'entende et qui n'est pas muette,
Verse les bois, les monts, les cieux, dans le coeur du poète.....
La fleur peut se passer de parfum, la tulipe
Le prouve, mais l'odeur n'ôte rien à la fleur,
La rose le démontre, et mon vers est meilleur ;
Poète, si, joignant l'amour à la puissance,
Dans l'homme qu'il délivre on sent Dieu qu'il encense ;
Quand l'effluve céleste entre dans sa beauté,
Son immortalité vient telle l'éternité !

Pourquoi je ne suis plus en vert ? pourtant je m'exprime en vers.....

Renant ce matin, après ses prières en l'église, ouvrit sa boutique...

Renant l'oeil hagard, et la paupière endormie,
Cherchait à mettre ses idées en place en sautant du lit...
Tenaillé par les pensées, les doutes durant la nuit,
Il était dans le doute, d'une espérance qui fuit.

Heureux celui qu'aime une femme !
Heureux le guerrier triomphant,
Et le père qui voit son âme
Dans l'oeil de son enfant !

On est béni dans la richesse
On est puissant par la sagesse,
La justice est pleine d'honneur,
L'étude est bonne et salutaire,
Mais rien n'est plus beau sur cette terre,
Quand le bonheur remplace dans les yeux, la tritesse
Du doux front, livide et clair de ma princesse !

"Ecoute l'arbre et la feuille
La nature est une voix
Qui parle à qui se recueille
Et qui chante dans les bois...

Je cherche la sagesse et en toute justice,
Je tâche que leur voix me parle et m'avertisse
Je les aime toutes deux, et trouve leurs douceurs
De donner en secret, mon âme à ces deux soeurs,
Qui sans cesse, attendant ce que leur souffle apporte
Je regarde à leurs fenêtres, je médite à leur porte,
Et leur soumettant dans l'ombre ma raison,
Je bâtis un siège autour de leurs maisons !"

"J'aime la vie, j'aime tous les êtres,
Tout ce qui anime et émeut le prêtre,
J'aime à rire et à penser, que nous
Sommes si fragiles et frêles sous le joug,
Sans pour cela rajouter de charge ou de peine,
A vos grands coeurs généreux, dignes qui aiment !

Je suis un barde, un troubadour, un poète,
Qui la nuit fabrique le pain à la sauvette,
Pour le jour tricoter avec le verbe doux,
La nourriture spirituelle posée à vos genoux.

Je suis l'âme de mon père, je reprends force
Doucement, pas plus d'un pas devant l'autre
J'avance prudemment, entre le bois et l'écorce ;
La finesse d'esprit a droit d'exister la tête haute...."

Je cherche dans la poussière, la vérité et vos élans,
La vie doit renaître coûte que coûte, dans nos champs.
L'ouvrage est là, docile, et attend qu'on le trasforme,
De nos mains unies, en cohérence et de toute nôtre âme,
En un Ordre chevaleresque et religieux, source d'amour
Et de bienfaisance, en une ronde fraternelle, pour toujours !"

Bon... j'en déduits que vous ne voulez pas de poésie...

sisi moi j aime donc tu peux continuer

Si si cela serait une bonne chose justement, il faut juste qq temps pour changer le titre de la salle de lauditorim et choisir un nouveau nom plus générale pour tte sorte d'interventions intellectuelles

ok on laisse alors

Citation :

"Devant l'ineptie je saurai imiter Socrate,
Sans pour cela dévier de l'austère Platon,
Je suivrai la voie tracée par mon père, l'estète,
Je suivrais ainsi ses pas, cela m'évitera les tâtons !

Je me rapprocherai au mieux de la vertu suprême,
Et cela me rendra heureux, au sein du malheur même
Je poursuivrai, fermement le sentier de l'honneur,
Et ce sera toujours le seul qui conduise au bonheur."

je continue par les Etudes....

Citation :

Ainsi coulent pour moi ces instants pleins de charmes
Que mon coeur pour les études arrache au Dieu des armes,
Etudes ! Hélas! comment les malheureux mortels
Peuvent-ils dédaigner ces fortunés autels ?
Insensés ! poursuivant leurs brillantes carrières
Comme pensent-ils à ces douceurs éphémères ?
Je n'oublierai jamais qu'en des temps de malheurs,
Tu sus toujours avec ta douceur, alléger mes douleurs.

La vanité vous conduit de plaisirs en plaisirs
Vous entraînant dans l'orgueil des fastes désirs,
Emplissant leurs jours de vanités dont leur âme s'enivre,
Vous en connaitrez le prix, un jour quand vous voudrez vivre !

Le prodigue saura, mais trop tard, rongé par l'ennui
Que l'astre du bonheur n'a point brillé pour lui,
Et seul au fond des salles de cours, regardant en arrière,
Il ne verra que la honte au bout de sa carrière !

Maryane ! insouciants, s'ils t'avaient pu connaître,
Ils seraient plus vertueux, et plus heureux peut-être ;
Peut-être ! Ah! qu'ai-je dit? Est-il quelque bonheur
Que ne goûte celui qui t'a livré son coeur ?

et puis encore ceci, plus dédié à Maryane, mais qui a été inspiré après la merveilleuse soirée d'hier, où tous les 5 avions nos accords à l'unisson... l'espace d'une Mésange !

Citation :

Dans un riche parterre où mille et mille fleurs
Etalaient à l’envie leurs riantes couleurs,
Une rose régnait, fière de son calice,
Où brillait une perle, d’un vif incarnat ;

Elle élevait sa tête avec éclat
La voir, ainsi, altière, c’était l’aimer !
Mon cœur me dit : "quel bel apparat!"
Quand il me parle de toi, il me faut l’écouter !

Au noble éclat du Lys mariant ses couleurs,
La rose, exhale son parfum, douce rivale,
Elle penche languissamment sa tête virginale,
Sur sa feuille entr’ouverte on voit trembler les pleurs
Que verse abondamment l’aube matinale,
Dans ta corolle divine, des nymbes virginales....

Hôtes ailés des bois, commencez vos concerts !
Chantez l’amour, l’astre éclatant de ce monde !
Chantez pour tous les poètes rimeurs de l’Univers !
Au Matin quand elle sort toute nue de l’Onde,
Oiseaux, hôtes de ces bois commencez le concert !
Plus que ma bouche, vos gazouilles sont plus diserts !

Bientôt dans sa marche fière,
Vainqueur des sombres hivers,
Des flots brûlants de lumière,
Le Soleil, cet astre, inonde les airs !

Aux champs il rend leurs parures,
Dans l’aspect rutilant de la nature,
Il ranime ton splendide corps,
Je le contemple, il m’inspire….
Déjà mon luth d’impatience soupire,
Et fait de moins timides accords ;

Oui, je veux dans ces légères rimes,
Chanter ta gloire et ta splendeur,
Du plus profond au plus haut des cimes,
Pour t’offrir chaque jour, le nectar de mon cœur !

Mary je t'aime !

Question s'il en est une, c'est bien celle ci :
"Fait-on bien ou fait-on mal"

Citation :

Le mal ou le bien, la vie, est un bien triste mélange....
Le mal et le bien, est-ce là, toute la loi ? Oui la loi!
Qui la connaît? Quelqu'un parmi vous, hors de soi
Comme en soi, sous l'amas de faits, d'époque, d'âges,
A-t-il percé ce gouffre et fait de grands sondages ?
Quelqu'un démêle-t-il le germe originel?
Quelqu'un voit-il le point de sortie du tunnel?
Quelqu'un voit-il la base et en voit-il la toiture ?
Avons-nous seulement pénétré la nature?
Qu'est-ce que la lumière et qu'est-ce que l'aimant ?
Qu'est-ce que le cerveau ? De quoi se fait le mouvement?
D'où vient que la chaleur manque au rayon de lune ?
Mais qu'est-ce donc qu'une âme?, Un astre en est-il une ?
Et le parfum est-il l'âme errante du pistil?
Une fleur souffre-t-elle? Et un rocher pense-t-il?
Nous, vivants, distingue-t-on une chose, d'un être ?
Qu'est-ce que mourir? Dis, mortel, qu'est-ce que naître?
Vous demandez, on fuit ... : est-ce là toute la loi ?
Voyons qui que tu sois, toi qui parles, dis moi,
Qu'es-tu? Que veux-tu sonder... l'abime? Es-tu de force
A scruter le travail des sèves fécondes, sous cette écorce ?

Je ne vois plus de phare, je ne sais que penser.....
Vient-on de reculer, ou vient-on d'avancer ?
Misère que l'ascension humaine, que cette marche
Est lente, et comment ne pas sentir le poids de l'arche !
Comme ceux qui de nous tous portent des intérêts,
Ont l'épaule meurtrie aux angles du progrès !
Comme tout se défait, et retombe à mesure !
Pas de principe acquis ; pas de conquête sûre ;
A l'instant où l'on croit voir l'édifice achevé,
Il s'écroule par pans, sur celui qui l'a rêvé.....

Qu'importe, ayons la foi ! Tout s'agite,
Comme au fond d'un songe effrayant,
Tout marche et court, et l'homme quitte
L'ancien rivage, âpre, cruel en fuyant,
Pour s'arrimer à d'autres souvent pires,
Ou pas meilleurs, passant des larmes aux rires,
De s'être, encore une fois, par cupidité ou ambition,
Fait posséder, par la plus ordinaire des conspirations !

Moralité : ne nous attardons pas à savoir quoi faire.. mais oeuvrons ! Seul l'avenir et la postérité dira c'était bien... ou c'étati mal.. Cette question métaphysique ne doit pas entraver notre volonté de contruire !